Dans de nombreux logements et ateliers, l’hésitation persiste entre Linky monophasé et triphasé. Le choix impacte la sécurité, la stabilité des circuits, la facture et l’évolutivité de l’installation. Entre 230 V en monophasé, 400 V en triphasé, puissances souscrites, répartition des charges et conformité NF C 15-100, la décision se prend en fonction des usages réels: chauffage, cuisson, pompe à chaleur, borne de recharge, machines-outils ou exploitation d’une grande longueur de câble. Ce guide clarifie les critères essentiels et donne une méthode concrète pour faire un choix sûr et durable.
Linky facilite les changements de puissance et la lecture des consommations, mais ne remplace ni un bon dimensionnement ni un tableau correctement protégé. Monophasé convient à la plupart des maisons, tandis que triphasé s’impose dès que la puissance grimpe au-delà des seuils usuels, que des équipements lourds sont prévus, ou que les distances câblées exigent une tension plus élevée pour limiter les pertes. Dans tous les cas, la sécurité prime: différentiel adapté, disjoncteurs calibrés, mise à la terre efficace et équilibres de phases en tri. Ce texte propose des repères simples, des exemples concrets et des estimations de coûts 2025 pour décider en confiance.
| Peu de temps ? Voici l’essentiel : |
|---|
| Monophasé pour la majorité des logements jusqu’à ~12 kVA; triphasé recommandé au-delà ou pour équipements puissants. |
| En triphasé, il faut équilibrer les phases pour éviter les disjonctions; vérifier la répartition au tableau. |
| Borne 11 kW, PAC >8 kW, grandes longueurs de câble: triphasé souvent préférable. |
| Avant de changer: inventaire des charges, contrôle du tableau, et avis d’un électricien qualifié si doute. |
Compteur Linky : Monophasé ou triphasé ? Différences électriques, usages et lecture sur l’appareil
Un Linky monophasé délivre l’énergie via 1 phase + 1 neutre, avec une tension de 230 V entre phase et neutre. C’est le standard résidentiel moderne. La puissance disponible est concentrée sur cette unique phase, typiquement 6, 9 ou 12 kVA dans un foyer. Un Linky triphasé dispose d’3 phases + 1 neutre et permet des puissances supérieures, avec 400 V entre phases et 230 V entre chaque phase et le neutre. L’intérêt majeur est la capacité à alimenter des charges élevées, à condition de répartir correctement les circuits sur les trois phases.
Sur un compteur Linky, l’information est visible au-dessus de l’écran. Un pictogramme différencie le régime: symbole unique pour le monophasé, représentation en trois pour le triphasé. Autre indice utile: le capot d’accès au contact sec et à la téléinformation se situe généralement en bas en monophasé et en haut en triphasé. Enfin, en regardant le câble de liaison tableau-compteur, la présence d’au moins trois conducteurs de phase indique du triphasé.
Pourquoi tout cela compte-t-il? Parce qu’en monophasé, dépasser la puissance souscrite provoque une disjonction simple à comprendre: trop de puissance sur l’unique phase. En triphasé, la coupure peut se produire alors que la puissance totale souscrite n’est pas atteinte, si une seule phase est surchargée. Exemples typiques: une plaque de cuisson et un chauffe-eau raccordés à la même phase, ou une borne 11 kW mal répartie. Ce comportement surprend parfois, mais se corrige par un équilibrage des circuits au tableau.
Il est utile de visualiser l’effet de la répartition: avec 12 kVA triphasés, chaque phase délivre environ 4 kVA. Si une phase dépasse 4 kVA alors que les deux autres sont peu chargées, la protection déclenche quand même. Linky permet d’afficher la puissance par phase sur ses menus techniques; cela aide à diagnostiquer un déséquilibre. Cette lecture, complétée par un repérage clair des circuits au tableau, prépare des corrections rapides et sûres.
- Monophasé: simple, économique, adapté à la majorité des logements.
- Triphasé: plus puissant, idéal pour gros équipements et longues liaisons câblées.
- Symptômes de mauvais choix: disjonctions répétées, lampes qui baissent à l’appel de charge, démarrage difficile d’équipements.
- Indice Linky: consulter les icônes au-dessus de l’écran et la présence des trois phases.
- Règle pratique: au-delà de 15–18 kVA ou avec des appareils >8 kW, le triphasé est souvent rationnel.
| Critère | Monophasé Linky | Triphasé Linky |
|---|---|---|
| Tension | 230 V (phase-neutre) | 400 V (entre phases), 230 V phase-neutre |
| Conducteurs | 1 phase + 1 neutre + terre | 3 phases + 1 neutre + terre |
| Puissances usuelles | 3 à 12 kVA (résidentiel standard) | 15 à 36 kVA (usages élevés) |
| Équilibrage | Non applicable | Indispensable pour éviter la disjonction |
| Cas d’usage | Éclairage, électroménager, climatisation légère | PAC >8 kW, borne 11 kW, machines-outils, grandes longueurs |
À retenir: choisir le régime n’est pas une affaire de mode mais de besoin réel et de sécurité. La suite détaille une méthode simple pour dimensionner et trancher sans se tromper.

Dimensionner la puissance Linky et choisir le régime selon le logement et les équipements
La bonne démarche commence par l’inventaire des charges à l’instant T et à 2–5 ans. Il s’agit de recenser les appareils, leur puissance en kW, leur mode de fonctionnement (simultané ou non), ainsi que les projets à venir: pompe à chaleur, borne de recharge, four professionnel, atelier, piscine avec pompe, etc. L’objectif est d’estimer la puissance appelée simultanément la plus probable, sans confondre puissance crête et usage réel.
Ensuite, on tient compte de la configuration du site. Dans une grande maison, un hangar ou un terrain avec longue liaison, la chute de tension devient un sujet. Le triphasé peut alors réduire les pertes par effet Joule grâce à la tension de 400 V entre phases. Cela permet, par exemple, d’alimenter proprement un équipement éloigné (atelier, local technique piscine, pompe d’irrigation).
Cas concret: un foyer équipé d’une plaque induction (7,2 kW en pointe), d’un chauffe-eau 2 kW, d’un lave-linge, d’un four et d’une petite clim. En usage réel, tout ne fonctionne pas en simultané. Avec une gestion raisonnable, un 9 kVA monophasé suffit souvent. En revanche, si l’on installe une borne 11 kW et une PAC de 10–12 kW, l’addition change: le triphasé devient pertinent pour éviter les appels de courant trop concentrés et accélérer la charge de VE au bon standard.
- Étape 1 — Recenser les puissances (étiquette, documentation, mesure si besoin).
- Étape 2 — Identifier les usages simultanés probables et ceux programmables (heures creuses).
- Étape 3 — Évaluer l’évolution: PAC, VE, atelier, photovoltaïque avec onduleur tri.
- Étape 4 — Considérer les distances et sections de câbles (chutes de tension).
- Étape 5 — Déterminer la puissance souscrite cible et le régime adapté.
| Équipement | Puissance typique | Régime recommandé | Remarques d’installation |
|---|---|---|---|
| Plaque induction | 6–7,4 kW | Monophasé possible | Gestion conjointe four/ballon pour éviter les pointes |
| PAC air/eau | 8–12 kW | Triphasé recommandé au-delà de 8 kW | Démarrage et stabilité améliorés en tri |
| Borne VE | 7,4 kW (mono) / 11 kW (tri) | Tri pour 11 kW; mono pour 7,4 kW | Vérifier section des conducteurs et différentiel type A/F |
| Four pro / céramique | 9–15 kW | Triphasé | Equilibrage indispensable sur 3 phases |
| Atelier bois/métal | variable (moteurs) | Triphasé | Courants d’appel mieux tolérés |
Pour un bureau ou une boutique, l’éclairage LED, l’informatique et une climatisation raisonnable relèvent presque toujours du monophasé. Dans un garage auto avec ponts, compresseurs, four de peinture, le triphasé s’impose. De même, une grande longère avec piscine et local technique distant gagne à étudier le tri pour fiabiliser les alimentations.
Une vérification utile consiste à tester, un soir d’hiver, le fonctionnement simultané des gros postes tout en surveillant Linky. Si la puissance apparente grimpe vite et que des chutes de luminosité apparaissent, la puissance souscrite et/ou le régime méritent un ajustement. L’objectif: zéro disjonction intempestive au quotidien.
Conclusion pratique de cette étape: on ne choisit pas un compteur pour “avoir de la marge” uniquement. On choisit un régime juste dimensionné à l’usage réel, en anticipant les projets. C’est la meilleure garantie d’efficacité et de maîtrise de la facture.
Sécurité, norme NF C 15-100 et tableau électrique : protections, équilibrage et contrôles à réaliser
Que l’installation soit en mono ou en tri, la règle d’or reste la sécurité. La norme NF C 15-100 impose des exigences sur la mise à la terre, les dispositifs différentiels (types AC, A, F, B selon usages), le repérage et le calibrage des disjoncteurs. Un tableau bien structuré évite la plupart des pannes et facilite l’équilibrage en triphasé, clé de voûte pour prévenir les coupures liées à une phase surchargée.
Point critique: l’interrupteur différentiel. Type AC pour les circuits classiques, type A pour les plaques de cuisson, lave-linge et borne de recharge monophasée, type F ou B selon fabricants pour certaines PAC et pour les chargeurs VE en triphasé. Le calibre doit être adapté à la somme des disjoncteurs aval, avec une sélectivité pensée pour localiser un défaut. La terre doit présenter une résistance suffisamment basse pour jouer son rôle de protection en cas de défaut d’isolement.
En triphasé, équilibrer consiste à répartir les circuits sur les trois phases de sorte que chaque phase soutienne une charge comparable au quotidien. Cela suppose un tableau repéré: cuisine sur phase L1, eau chaude sur L2, chauffage sur L3, etc. En cas de doute, on mesure la puissance apparente par phase via Linky et on déplace certains disjoncteurs de la phase surchargée vers une phase plus disponible. Si le tableau est ancien et peu lisible, mieux vaut faire intervenir un professionnel.
- Vérifications périodiques : test des différentiels (bouton “T”), serrage des borniers, repérage des circuits au tableau.
- Protection adaptée : calibre, courbe et type des disjoncteurs en fonction des circuits (prises, éclairages, moteurs, VE).
- Équilibrage : mesurer, déplacer les charges, re-mesurer jusqu’à stabilisation.
- Terre : contrôle de la résistance et des liaisons équipotentielles.
- Documentation : schéma unifilaire et repérage à jour, essentiels pour toute intervention.
| Élément | Monophasé — bonnes pratiques | Triphasé — bonnes pratiques |
|---|---|---|
| Différentiels | Types AC et A selon circuits | Types A/F/B selon équipements (PAC, VE) |
| Équilibrage | Non applicable | Indispensable, contrôle régulier via Linky |
| Repérage | Repérage clair des circuits | Repérage par phase et par circuit |
| Mise à la terre | Valeur conforme et liaison continue | Idem, contrôles renforcés sur circuits moteurs |
| Maintenance | Test différentiel trimestriel | Test + vérification phases lors des changements d’usage |
Côté dépannage, quelques gestes simples: couper l’appareil récemment installé si les coupures sont apparues à la même période; vérifier que la puissance souscrite n’est pas trop basse; contrôler qu’aucun chauffe-eau ou radiateur ne démarre en même temps que la plaque ou la borne. En triphasé, regarder les charges par phase et déplacer une ligne très consommatrice vers une phase moins chargée. En cas de doute sur le différentiel ou sur la qualité de la terre, solliciter un professionnel. Dernier principe: une installation conforme et documentée est toujours plus stable et plus sûre dans le temps.
Coûts, abonnements et démarches 2025 pour passer de monophasé à triphasé (et inversement)
Deux types de coûts sont à considérer: l’adaptation de l’installation intérieure et les frais de modification côté réseau. À l’intérieur, le passage au triphasé ou au monophasé peut nécessiter des ajustements du tableau, le redéploiement de circuits, parfois une mise à niveau des sections. Selon la complexité, compter typiquement 400 à 2 000 €. Ce budget couvre le diagnostic, le repérage, l’équilibrage en tri et les matériaux (différentiels, peignes, repiquages).
Côté gestionnaire de réseau, la modification du régime et/ou de la puissance fait l’objet de barèmes publics. À titre indicatif en 2025, une intervention programmée en heures ouvrées pour changement de régime avec ajustement de puissance se situe autour de 180 € TTC, avec des majorations possibles pour express ou hors heures ouvrées (jusqu’à environ 315 € TTC). Les tarifs exacts dépendent du barème en vigueur et du créneau sollicité. Le fournisseur d’énergie relaie la demande auprès du gestionnaire.
À ne pas confondre: l’abonnement dépend du fournisseur. Un abonnement en triphasé n’est pas “spécial” en soi: c’est la puissance souscrite qui pilote le montant. Pour repères 2025, le tarif réglementé Base indique un abonnement d’environ 232,7 € / an pour 9 kVA, 279,8 € / an pour 12 kVA et 369,1 € / an pour 18 kVA. Le prix du kWh reste identique à puissance équivalente, mais une puissance plus élevée accroît le coût fixe annuel.
- Étape 1 — Audit: charges actuelles et futures, distances, tableau et protections.
- Étape 2 — Conseil: valider le régime et la puissance, chiffrage des adaptations.
- Étape 3 — Démarches: contact fournisseur, demande transmise au gestionnaire.
- Étape 4 — Intervention: paramétrage Linky, éventuels travaux au tableau, essai.
- Étape 5 — Vérifications: mesure des phases, test des différentiels, repérage mis à jour.
| Poste | Ordre de grandeur 2025 | Commentaires utiles |
|---|---|---|
| Adaptations tableau | 400–2 000 € | Selon équilibrage, différentiels, sections, repérage |
| Frais gestionnaire (régime/puissance) | ~180–315 € TTC | Variable selon créneau (ouvré/express/hors ouvrés) |
| Abonnement 9 kVA (Base) | ~232,7 € / an | Référence TRV; comparer les offres |
| Abonnement 12 kVA (Base) | ~279,8 € / an | Puissance fréquente en mono “haut” |
| Abonnement 18 kVA (Base) | ~369,1 € / an | Souvent en triphasé ou mono ancien, à étudier |
Le calendrier dépend des disponibilités d’intervention et, parfois, de petits travaux préalables (mise en conformité du tableau). Prévoyez quelques semaines pour une transition sereine. Bon réflexe: ajuster simultanément la puissance souscrite, ni trop basse (coupures), ni inutilement haute (coût fixe). Enfin, documenter l’installation après travaux facilite les maintenances futures.
Dernier conseil financier: dimensionner juste permet d’optimiser l’abonnement tout en garantissant le confort. Le meilleur choix n’est pas le plus gros, c’est le plus cohérent avec les usages et la sécurité.
Cas pratiques, énergie solaire, borne de recharge et optimisation avec un compteur Linky adapté
Illustrons avec trois situations fréquentes. 1) Maison familiale rénovée, chauffage par PAC 10 kW et projet de véhicule électrique. 2) Longère rurale, local piscine à 60 m, atelier de bricolage. 3) Atelier de menuiserie avec combinée, aspiration et compresseur.
Dans la maison à PAC 10 kW, un monophasé 12 kVA peut parfois suffire si la PAC est monophasée et la borne limitée à 7,4 kW. Il faut toutefois orchestrer les usages: ballon en heures creuses, cuisson en décalé des charges lourdes. Si l’on veut une borne 11 kW et des marges confortables, le triphasé devient le bon choix, d’autant que Linky permet un pilotage fin des puissances. L’ajout d’un onduleur photovoltaïque triphasé aide également à répartir la production et à limiter l’injection déséquilibrée.
Pour la longère, la distance vers le local technique piscine (pompe, électrolyseur, éventuelle PAC piscine) plaide pour le triphasé. L’alimentation en 400 V facilite le respect des chutes de tension et réduit les pertes dans les longueurs. L’éclairage et l’informatique de la maison restent sur des circuits modestes, mais le local technique et un petit atelier bois répartis sur les trois phases assurent un fonctionnement stable, surtout aux heures d’appel.
En atelier de menuiserie, les moteurs triphasés sont plus courants et démarrent mieux en tri. La puissance souscrite dépend de la simultanéité: scie + aspiration + éclairage + aspiration d’appoint. L’équilibrage par îlots (machines sur L1, aspiration sur L2, prises atelier sur L3) aide à éviter qu’une phase ne supporte tout. Pour les pics, un délesteur peut suspendre temporairement un circuit non prioritaire.
- Photovoltaïque : un onduleur tri répartit la production; en mono, attention aux injections qui peuvent saturer la phase.
- Borne VE : 7,4 kW en mono; 11 kW en tri pour des charges plus rapides et équilibrées.
- PAC : au-delà de 8 kW, envisagez le tri; douceur au démarrage et stabilité.
- Grandes longueurs : privilégier le tri pour limiter les pertes et respecter les chutes de tension.
- Maintenance : vérifier les menus Linky et le repérage au tableau à chaque ajout d’équipement.
| Scénario | Choix compteur | Puissance type | Points de vigilance |
|---|---|---|---|
| Maison + PAC 10 kW + VE | Triphasé si borne 11 kW, sinon mono 12 kVA possible | 12–18 kVA selon simultanéité | Différentiels adaptés, pilotage chauffe-eau, équilibre si tri |
| Longère + local piscine distant | Triphasé | 15–18 kVA | Chutes de tension, sections, équilibrage par blocs |
| Atelier menuiserie | Triphasé obligatoire | 18–36 kVA selon machines | Délestage non prioritaire, sélectivité des protections |
Côté entretien, un rapide diagnostic trimestriel suffit: bouton test des différentiels, contrôle visuel du tableau, vérification des serrages (hors tension), lecture des puissances par phase via Linky si vous êtes en tri. En cas de disjonctions inexpliquées, noter l’heure et les appareils en marche; ce journal de bord fait gagner un temps précieux au professionnel.
Enfin, la domotique peut aider: prise connectée pour décaler le chauffe-eau, thermostat qui lisse les appels de puissance, mesure d’énergie par téléinfo Linky pour détecter les pics. La règle reste simple: un compteur adapté, un tableau conforme NF C 15-100 et une répartition intelligente offrent confort, économies et sérénité.
Comment vérifier si mon Linky est en monophasé ou triphasé ?
Regardez les pictogrammes au-dessus de l’écran du compteur : un symbole unique en monophasé, trois symboles en triphasé. Autre indice : la position du capot d’accès (souvent bas en monophasé, haut en triphasé) et le nombre de conducteurs qui partent vers le tableau (au moins trois phases en triphasé).
À partir de quelle puissance faut-il envisager le triphasé ?
Dès que la puissance nécessaire dépasse généralement 15–18 kVA, ou si vous installez des équipements puissants (PAC >8 kW, borne 11 kW, machines), le triphasé devient pertinent. Il améliore la stabilité et facilite le respect des chutes de tension sur de longues distances.
Le triphasé consomme-t-il plus que le monophasé ?
Non. La consommation dépend des appareils et de leur durée d’usage. Le triphasé permet simplement d’acheminer plus de puissance et d’équilibrer les charges. En revanche, une puissance souscrite plus élevée augmente le montant d’abonnement annuel.
Pourquoi mon installation triphasée disjoncte alors que je n’atteins pas la puissance totale souscrite ?
Parce qu’une seule phase est probablement surchargée. En 12 kVA tri, chaque phase délivre ~4 kVA. Si une phase dépasse 4 kVA, la protection peut déclencher malgré une consommation totale inférieure à 12 kVA. Un équilibrage des phases au tableau résout le problème.
Combien coûte le changement mono tri ?
Comptez les adaptations intérieures entre 400 et 2 000 € selon la complexité. Les frais d’intervention du gestionnaire pour le changement de régime/puissance se situent couramment entre ~180 et 315 € TTC en 2025, selon le créneau. L’abonnement dépend ensuite de la puissance souscrite.



