Dans de nombreux logements rénovés récemment, les murs intérieurs deviennent de vrais tableaux de bord techniques : réseaux électriques discrets, prises bien placées, éclairages d’ambiance, mais aussi surfaces parfaitement lisses prêtes à être peintes. Pour atteindre ce résultat, l’enduit mur intérieur joue le même rôle qu’un bouclier protecteur sur un circuit électrique : il sécurise le support, masque les défauts et prépare le terrain pour une décoration durable. En 2026, avec la montée en puissance de la domotique et de la rénovation énergétique, réussir ses enduits signifie aussi anticiper passages de câbles, saignées rebouchées proprement et compatibilité avec les futures mises aux normes. Un mur bien préparé supportera mieux les fixations (appliques, goulottes, coffrets) et les éventuelles évolutions de votre installation.
Dans ce contexte, l’approche la plus efficace consiste à considérer chaque mur comme un « circuit » complet : diagnostic, traitement des défauts, choix du bon type d’enduit, application méthodique en couches fines, contrôle final par ponçage et éclairage rasant. Cette logique pas à pas rassure les bricoleurs et permet même aux débutants d’obtenir un rendu très proche d’un travail professionnel. Qu’il s’agisse de reprendre un ancien mur en brique plein de fissures, de lisser un placo après le passage de nouveaux câbles, ou de préparer une cloison pour recevoir des appareillages électriques modernes, les mêmes principes s’appliquent : préparation minutieuse, outils adaptés, respect des temps de séchage et contrôle de l’hygrométrie. Ce guide détaille ces étapes avec un fil conducteur pratique : un salon type rénové en 2026, où chaque mur est traité comme une mission à part entière vers un habitat plus confortable, mieux éclairé et plus sûr.
En bref
- Préparer le support (diagnostic, nettoyage, réparations, apprêt) représente l’étape décisive pour un enduit durable et une finition sans défaut.
- Le choix de l’enduit intérieur (rebouchage, lissage, plâtre, ciment, chaux, prêt à l’emploi) dépend du support, de l’humidité de la pièce et du rendu décoratif souhaité.
- Une application en couches fines, bien dosées et bien séchées, garantit un mur plan, prêt à recevoir peinture, papier peint ou enduit décoratif.
- Les conflits entre enduit et électricité (saignées, gaines, prises) se gèrent en anticipant les réseaux et en respectant quelques règles de sécurité simples.
- En 2026, un mur correctement enduit facilite la modernisation de l’habitat : domotique, économies d’énergie, confort thermique et esthétique sur le long terme.
Préparation d’un mur intérieur avant enduit : diagnostic, nettoyage et sécurité
Avant de penser finition satinée ou peinture tendance, la première mission consiste à préparer le support comme on prépare un tableau électrique avant recâblage : inspection complète, repérage des points faibles et sécurisation de l’environnement de travail. Dans l’appartement de Claire, par exemple, les murs du séjour présentaient des restes de papier peint, des fissures anciennes et une zone légèrement moisie derrière un ancien radiateur. Sans une remise à plat rigoureuse, l’enduit se serait décollé en quelques mois.
La démarche efficace repose sur quatre axes : état du mur, propreté, réparations structurantes et protection de la pièce. Chacun de ces points conditionne l’adhérence et la longévité de votre enduit. Comme pour un circuit électrique, négliger une étape revient à accepter un risque latent de panne… ou ici de fissure et de cloquage.
Inspection et nettoyage approfondi du support mural
Le diagnostic commence par l’identification du matériau : béton, brique, parpaing, plâtre, plaque de plâtre, ancien enduit ciment. Chaque support réagit différemment à l’humidité, à la température et à l’adhérence. Un mur en béton brut très absorbant demandera souvent une humidification préalable, tandis qu’un plâtre ancien nécessitera parfois un fixateur de fond.
- Repérer les défauts visibles : fissures, trous, éclats, parties sonnant creux, cloques de peinture.
- Contrôler l’humidité : taches sombres, odeurs de moisi, papier peint gondolé, plinthes tachées.
- Identifier les anciennes interventions électriques : saignées rebouchées, gaines apparentes, boîtes de dérivation.
- Tester l’adhérence des revêtements existants avec un simple ruban adhésif ou un grattage léger.
Une fois ce relevé fait, vient le grand nettoyage. Poussières, graisses, restes de colle ou de peinture écaillée sont autant « d’impuretés » qui empêcheront l’enduit de se fixer. Brossage énergique, lessivage des zones grasses, raclage des parties friables et séchage d’au moins 24 heures sont recommandés. Pour une pièce technique (cuisine, buanderie), un dégraissant renforcé peut s’avérer utile.
| Type de mur | Risques principaux | Préparation conseillée |
|---|---|---|
| Béton brut / parpaing | Forte absorption, poussière résiduelle | Dépoussiérage, humidification légère, apprêt adapté |
| Plâtre ancien | Zones friables, microfissures | Grattage, fixateur de fond, enduit de rebouchage local |
| Placo récent | Joints visibles, vis apparentes | Traitement des joints, rebouchage têtes de vis, ponçage doux |
| Mur peint | Peinture mal adhérente, gras, brillant | Lessivage, ponçage d’accrochage, suppression des écailles |
Traitement des fissures, humidité et zones fragilisées
Une fois le mur propre, les défauts doivent être traités comme des « pannes » localisées. Les microfissures superficielles se comblent avec un enduit de rebouchage fin, alors que les lézardes profondes exigent parfois une résine plus structurante ou un grillage de renfort. Pour les murs préparés après le passage de nouveaux circuits, les saignées d’encastrement doivent être parfaitement rebouchées avant le lissage global.
- Fissures < 2 mm : enduit fin, application en deux passages si nécessaire.
- Fissures > 2 mm ou zones fragilisées : résine ou enduit renforcé, séchage complet entre couches.
- Trous de chevilles, saignées électriques : rebouchage progressif pour limiter le retrait.
- Moisissures > 1 m² : traitement antifongique sérieux, parfois appel à un pro.
Dans la pièce de Claire, une ancienne saignée verticale mal rebouchée autour d’un interrupteur faisait craqueler la peinture. Après ouverture, nettoyage de la gaine et rebouchage par paliers, l’enduit de lissage a pu ensuite uniformiser la surface sans réapparition de fissure. Cette rigueur sur les défauts prépare les étapes d’enduit décoratif et de pose d’appareillage.
Apprêt, protection de la pièce et sécurité électrique
Avant l’enduit, l’application d’un apprêt adapté agit comme un « primaire d’adhérence ». Il homogénéise l’absorption du mur et limite les différences de teinte. Appliqué au rouleau, il sèche en général en 4 à 6 heures. En parallèle, la zone de travail est sécurisée : bâches sur le sol, ruban de masquage sur les plinthes, démontage des plaques de prises si besoin, toujours hors tension.
- Couper l’alimentation du circuit concerné avant toute intervention autour des prises et interrupteurs.
- Protéger les boîtes avec adhésif pour éviter qu’elles ne se remplissent d’enduit.
- Porter gants, lunettes et masque surtout pendant le ponçage.
- Ventiler régulièrement la pièce pour évacuer poussières et humidité.
Cette préparation ressemble à une check-list avant décollage : une fois tout sécurisé, l’enduit peut être appliqué dans de bonnes conditions pour donner aux murs une base solide et saine.

Choisir l’enduit mur intérieur idéal en 2026 : rebouchage, lissage, plâtre, ciment, chaux
Une fois le mur prêt, le choix de l’enduit devient la prochaine décision stratégique. Pour un propriétaire qui rénove salon, cuisine et couloir, les besoins ne sont pas les mêmes : gros rebouchage après dépose d’anciens convecteurs, lissage complet d’un plafond en plâtre, ou simple correction de petites imperfections avant peinture. En 2026, l’offre s’est élargie avec des enduits prêts à l’emploi plus techniques et des formulations faibles en COV, mieux adaptées aux logements performants sur le plan énergétique.
Le bon réflexe consiste à distinguer clairement les fonctions : réparer, lisser ou décorer. Un produit polyvalent peut dépanner, mais un enduit trop épais pour du lissage fin donnera un résultat moyen. Comme pour les câbles électriques, chaque section et chaque usage a son domaine de prédilection.
Panorama des principaux types d’enduits intérieurs
Les familles d’enduits se différencient par leur composition, leur épaisseur de travail et leur résistance à l’humidité. Pour une chambre sèche, un plâtre de lissage suffit souvent. Pour une salle d’eau ou un sous-sol semi-enterré, un produit à base de ciment ou de chaux sera plus sécurisant sur la durée.
- Enduit de rebouchage : texture épaisse pour trous et saignées.
- Enduit de lissage : finition fine sur grande surface.
- Enduit polyvalent : rebouche et lisse avec un produit unique.
- Enduit plâtre : très courant pour l’intérieur sec.
- Enduit ciment : robuste, plus technique Ă travailler.
- Enduit à la chaux : respirant, esthétique, idéal en rénovation saine.
| Type d’enduit | Avantages | Limites | Usages conseillés |
|---|---|---|---|
| Rebouchage épais | Comble trous et saignées, séchage rapide | Finition brute, nécessite un lissage ensuite | Réparation ponctuelle avant enduit de finition |
| Lissage | Surface très lisse, facile à poncer | Ne corrige pas les gros défauts | Préparation avant peinture ou papier peint |
| Polyvalent | Un seul sac pour tout le chantier | Moins spécialisé, temps de travail limité | Petits chantiers, débutants |
| Plâtre | Application simple, rendu régulier | Redoute l’humidité, sèche vite | Murs intérieurs secs, plafonds |
| Ciment | Très résistant, compatible pièces humides | Finition moins fine, travail plus physique | Salle de bains, sous-sol, zones à risques |
| Chaux | Perspirant, esthétique, régule l’humidité | Prix plus élevé, temps de séchage long | Rénovation, murs anciens, ambiance déco |
Calculer les quantités et anticiper les supports techniques
Pour éviter les allers-retours en magasin, un calcul simple permet d’anticiper la quantité. Pour une couche de 2 mm sur 15 m², un sac d’environ 35 kg d’enduit prêt à l’emploi est généralement adapté. En rénovation, deux à trois couches sont souvent nécessaires, surtout si le mur a déjà subi plusieurs passages de câbles ou d’anciennes saignées.
- Mesurer la surface (hauteur x largeur) pour chaque mur.
- Estimer l’épaisseur moyenne : 1 à 2 mm par couche.
- Prévoir une marge de 10 à 15 % pour les pertes et retouches.
- Adapter le type d’enduit aux zones autour des appareillages et coffrets.
Lorsque des gaines ont été ajoutées sans saigner le mur, par exemple grâce aux méthodes décrites dans cet article sur le passage de câble sans saignée, l’épaisseur d’enduit peut rester raisonnable. À l’inverse, après une importante réfection électrique encastrée, il est prudent d’alterner rebouchage et lissage pour limiter les surépaisseurs.
Outils indispensables pour un enduit de qualité professionnelle
Comme pour un tableau électrique, de bons outils simplifient chaque geste et réduisent la fatigue. Un simple kit d’entrée de gamme peut dépanner, mais des lames souples en inox et une bonne taloche transforment vite l’expérience de chantier, surtout sur grande surface.
- Couteaux Ă enduire de plusieurs largeurs pour zones larges et angles.
- Taloche pour lisser et contrôler la planéité.
- Règle de maçon pour vérifier les grands aplombs.
- Seau et malaxeur pour un mélange homogène.
- Papier abrasif fin pour le ponçage final.
Pour un chantier complet, l’investissement dans des outils qualitatifs se rentabilise très vite : moins de traces de reprise, tension musculaire réduite et meilleure précision sur les arêtes autour des boîtiers électriques ou des encadrements de baies.
En résumé, choisir l’enduit adapté en 2026 signifie combiner exigences techniques (support, humidité, usage de la pièce) et confort de pose, pour une trajectoire de travaux sans mauvaise surprise.
Technique d’application de l’enduit mur intérieur : étapes clés pour un rendu parfait
Une fois le bon produit choisi, la qualité du résultat dépend de la méthode. De la préparation du mélange à la dernière passe de ponçage, chaque geste compte. Sur le chantier de Claire, le séjour a été enduit en deux grandes phases : d’abord le rebouchage ciblé des zones abîmées, puis un lissage global. Ce séquencement a permis d’obtenir des murs prêts à peindre, mais aussi aptes à recevoir de nouveaux luminaires et prises de courant sans retouches ultérieures.
L’objectif est simple : garantir un mur qui ne « disjoncte » pas visuellement. Pas de bosses sous la lumière rasante, pas de creux autour des boîtes d’encastrement, pas de raccords visibles au moment de peindre.
Préparation du mélange : consistance, temps de travail et organisation
La réussite de l’enduit commence dans le seau. Un mélange trop liquide coule et marque, un mélange trop épais fatigue l’applicateur et laisse des sillons. Le dosage recommandé par le fabricant reste la référence, mais un léger ajustement à l’eau permet d’obtenir une texture crémeuse, stable sur la taloche.
- Verser d’abord l’eau dans le seau, puis la poudre progressivement.
- Malaxer 5 à 10 minutes pour éliminer les grumeaux.
- Respecter le temps de repos éventuel indiqué sur le sac.
- Préparer de petites quantités pour ne pas dépasser le temps d’utilisation.
Dans un logement occupé, mieux vaut organiser le chantier par murs ou par zones pour limiter la gêne. Une bonne planification du sens de progression (toujours de haut en bas et de la lumière vers le fond de la pièce) facilite aussi le contrôle visuel des défauts.
| Étape | Objectif | Conseil pratique |
|---|---|---|
| Mélange | Consistance homogène | Utiliser un malaxeur pour éviter les grumeaux |
| Application 1re couche | Couvrir et corriger les défauts principaux | Travailler en couches fines de 1 à 2 mm |
| Lissage | Répartir la matière uniformément | Passes longues et régulières, angle constant du couteau |
| Séchage | Stabiliser l’enduit | 4 à 24 h selon produit, température et hygrométrie |
| Ponçage | Éliminer les petites imperfections | Grain fin, gestes circulaires, contrôle à la lumière rasante |
Application par couches successives, coins et zones techniques
L’application se fait par passes successives, généralement deux pour un rendu très propre. La première couche cherche à régulariser, la seconde joue le rôle de finition. Travailler par secteurs d’environ 1 m² permet de garder un bon contrôle, un peu comme on sécurise un circuit après l’autre sur un tableau.
- Charger le couteau ou la taloche avec une quantité suffisante d’enduit.
- Étaler de bas en haut avec une légère inclinaison de l’outil.
- Revenir en croisant les passes pour répartir la matière.
- Terminer chaque zone avant de passer à la suivante pour éviter les reprises sèches.
Les angles, contours de menuiseries et emplacements d’appareillages électriques demandent un soin particulier. Autour d’une boîte de prise par exemple, l’enduit doit recouvrir le bord sans y pénétrer, afin de permettre le remontage correct du mécanisme et de sa plaque. Un couteau étroit et des gestes plus lents sont ici vos meilleurs alliés.
Lissage, séchage, ponçage : la finition qui fait la différence
Une fois chaque couche appliquée, un contrôle visuel à la lumière rasante détecte les surépaisseurs et les manques. L’usage d’une grande lame de finition, passée presque à plat, permet d’écrêter les petits reliefs avant séchage complet. Après 12 à 24 heures, le ponçage au grain fin (120 à 180) affine encore la surface.
- Ventiler pendant le séchage pour homogénéiser le comportement de l’enduit.
- Poncer en douceur sans creuser, en privilégiant les mouvements circulaires.
- Dépoussiérer soigneusement avec brosse ou aspirateur après ponçage.
- Vérifier au toucher et à la vue la régularité avant peinture ou papier peint.
Dans beaucoup de chantiers, c’est ce trio lissage-séchage-ponçage qui transforme un mur « correct » en surface vraiment professionnelle. Cette attention finale prépare idéalement les futures couches décoratives ou les habillages muraux, qu’ils soient intérieurs ou extérieurs, comme on le retrouve avec d’autres travaux de surface détaillés sur les habillages de murs extérieurs.
Avec une technique maîtrisée, chaque mur devient une base fiable, prête à recevoir autant les finitions décoratives que les équipements modernes de votre habitat.
Enduit mur intérieur et électricité : gérer saignées, prises, câbles et sécurité
Dans la plupart des rénovations actuelles, les travaux d’enduit ne se font jamais très loin de l’électricité. Ajout de prises, déplacement d’un interrupteur, création d’un point lumineux : autant de situations où enduit et câblage se croisent. Une bonne coordination entre ces opérations évite reprises, fissures autour des boîtes et, surtout, risques pour la sécurité.
Dans le salon de Claire, il a fallu par exemple déplacer un bloc prises vers un coin TV, ajouter des gaines pour un éclairage indirect et reboucher d’anciennes sorties inutiles. L’enduit a servi de « camouflant » propre, mais aussi de protection mécanique des gaines encastrées.
Coordonner les phases électriques et l’enduisage
Le timing idéal respecte cet ordre : mise en place des réseaux (gaînes, boîtes, saignées), rebouchage grossier des saignées, puis enduit de lissage global. Dans de nombreux cas, il est possible d’éviter les saignées lourdes en utilisant des solutions alternatives pour le passage des câbles, ce qui réduit la quantité d’enduit nécessaire ensuite.
- Planifier les circuits (prises, éclairages, commandes) avant d’attaquer les murs.
- Prévoir l’épaisseur d’enduit si des gaines sont apparentes sous une fine couche.
- Stabiliser les boîtes d’encastrement avant de lisser le mur.
- S’inspirer de techniques propres comme celles pour passer un câble sans saigner massivement, exposées dans ce guide pratique.
Cette organisation garantit des murs propres et une répartition cohérente des appareillages, ce qui améliore à la fois le confort d’usage et l’esthétique globale.
| Situation électrique | Action sur le mur | Traitement à l’enduit |
|---|---|---|
| Création de nouvelle prise | Saignée verticale + boîte encastrée | Rebouchage épais puis lissage global |
| Déplacement d’interrupteur | Ancien trou à combler | Rebouchage local + enduit fin de finition |
| Ajout d’éclairage mural | Passage de gaine dans le mur | Enduit pour masquer saignée et sortie de câble |
| Câbles passés en apparent discret | Aucune saignée nécessaire | Enduit limité aux zones de fixation (goulottes, plinthes) |
Précautions de sécurité autour des installations électriques
Avant d’enduire autour des prises, interrupteurs ou sorties de câbles, la sécurité est la priorité. Travailler sur un circuit sous tension, même pour « juste passer un peu d’enduit », reste une mauvaise idée. Un coup de couteau mal placé ou un outil humide peut suffire à provoquer un accident.
- Couper le disjoncteur du circuit concerné avant toute intervention.
- Vérifier l’absence de tension avec un testeur adapté.
- Protéger les mécanismes avec du ruban pour éviter la pénétration de l’enduit.
- Éviter l’excès d’humidité dans les boîtes ou gaines lors du nettoyage.
Une bonne habitude consiste aussi à photographier les murs une fois les gaines posées, avant enduisage. Ces clichés serviront plus tard lorsque l’on voudra percer pour fixer un meuble, un support TV ou une applique, sans traverser un câble caché.
Assurer la durabilité : fissures, dilatations et confort d’usage
Dans le temps, les murs travaillent, surtout dans les bâtiments anciens ou les maisons neuves en phase de stabilisation. Autour des conduits et boîtes, des microfissures peuvent apparaître si les rebouchages ont été faits trop vite ou trop épais. Limiter ces désordres passe par une combinaison de bons produits et de gestes précis.
- Appliquer plusieurs couches fines plutôt qu’une seule très épaisse sur les saignées.
- Respecter les temps de séchage des rebouchages avant le lissage global.
- Éviter les surchauffes locales près des sources de chaleur (radiateurs, spots encastrés).
- Vérifier ponctuellement l’absence de traces d’humidité autour des gaines, surtout en pièces d’eau.
Cette vigilance renforce la durabilité du couple « enduit + installation électrique » et garantit un logement plus sûr, confortable et visuellement homogène, prêt pour les enjeux énergétiques des années à venir.
Finitions après enduit : peinture, papier peint, enduits décoratifs et confort énergétique
Une fois les murs enduits, lissés et poncés, la scène est prête pour les finitions. Peinture, papier peint ou enduits décoratifs viennent alors terminer le travail, comme la façade visible d’une installation soigneusement préparée. Ces choix influencent aussi le confort thermique et lumineux des pièces : une peinture claire réfléchit mieux la lumière, un revêtement texturé atténue les petites irrégularités optiques, un enduit à la chaux régule l’humidité ambiante.
Dans le projet de Claire, le séjour a reçu une peinture mate lumineuse, le couloir a été habillé d’un papier peint résistant aux frottements, tandis qu’un mur de la chambre a été traité à l’enduit décoratif pour un effet matière. Chaque fois, la qualité de l’enduit en sous-couche a fait la différence.
Peinture sur enduit : garantir l’accroche et la tenue dans le temps
Sur un enduit neuf, l’application d’une sous-couche adaptée reste incontournable. Elle fixe les poussières résiduelles et homogénéise la porosité du support, ce qui évite les traces et les différences de teinte. Pour les pièces humides ou très sollicitées (cuisine, entrée), une peinture acrylique résistante au lessivage apporte un confort d’entretien durable.
- Appliquer une impression spéciale plâtre/enduit.
- Respecter le temps de séchage avant les couches de finition.
- Choisir la brillance (mat, velours, satiné) selon l’usage.
- Prévoir deux couches minimum pour un rendu uniforme.
Sur le plan énergétique, des teintes claires et légèrement satinées augmentent la réflexion de la lumière. Dans un salon bien enduit et peint, l’éclairage artificiel peut ainsi être dimensionné plus finement, avec un impact positif sur la consommation électrique.
| Finition | Avantages | Précautions sur enduit |
|---|---|---|
| Peinture mate | Masque bien les défauts, ambiance cosy | Enduit parfaitement lisse, sous-couche obligatoire |
| Peinture satinée | Facile à nettoyer, plus lumineuse | Surface impeccable, défauts plus visibles |
| Papier peint | Décoratif, protège le mur | Enduit régulier, pas de reliefs marqués |
| Enduit décoratif | Effet matière, style personnalisé | Support bien préparé, respect du système complet |
Papier peint et enduits décoratifs : valoriser la préparation
Le papier peint met immédiatement en évidence les défauts de planéité. Une bosse ou un creux sous la trame peut se voir sous l’éclairage latéral, surtout avec des motifs géométriques. L’enduit bien poncé, dépoussiéré, et légèrement reponcé si nécessaire, garantit un résultat net. Pour les enduits décoratifs (badigeon, stuc, aspect béton), la préparation est encore plus cruciale, car ces finitions multiplient les jeux de lumière et les contrastes.
- Choisir le type de décor en fonction de la planéité réelle du mur.
- Tester sur une petite zone avant d’appliquer sur tout le mur.
- Suivre le système complet (sous-couche, couches décoratives, protection).
- Adapter la finition aux contraintes de la pièce (chocs, humidité).
Cette logique « système complet » est la même que pour l’enveloppe extérieure d’une maison : comme on associe isolation, enduit et finition de façade, on associe ici enduit intérieur, décor et usage de la pièce pour un ensemble cohérent.
Confort thermique, acoustique et ressenti au quotidien
Au-delà du visuel, l’enduit intérieur influence aussi le confort global. Une épaisseur légèrement renforcée sur un mur froid de pignon peut, par exemple, contribuer à atténuer la sensation de paroi froide, surtout combinée à une peinture adaptée. Sur le plan acoustique, des enduits épais et certaines finitions texturées participent à la réduction des réverbérations dans une pièce très résonnante.
- Limiter les ponts thermiques visuels en traitant correctement les jonctions murs/plafond.
- Utiliser des matériaux respirants (comme la chaux) dans les pièces sensibles à l’humidité.
- Soigner les angles et raccords pour une lecture visuelle nette des volumes.
- Optimiser l’éclairage en tenant compte de la réflectance des finitions.
Dans un logement rénové avec soin, ces détails forment un ensemble harmonieux : murs lisses, lumière bien répartie, couleurs adaptées et installation électrique fonctionnelle. Le tout crée un cadre de vie plus apaisant, plus pratique et mieux adapté aux habitudes de 2026.
Quel type d’enduit choisir pour un mur intérieur avant peinture ?
Pour un mur intérieur classique, l’idéal est de combiner un enduit de rebouchage pour les trous et fissures, puis un enduit de lissage pour l’ensemble de la surface. Sur support sec (plâtre, placo), un enduit à base de plâtre convient très bien. En pièce humide ou semi-enterrée, privilégiez des formulations plus résistantes, à base de ciment ou de chaux, avant d’appliquer une peinture adaptée.
Combien de couches d’enduit faut-il pour un résultat professionnel ?
Dans la majorité des cas, deux couches suffisent : une première pour corriger les principales irrégularités, et une seconde plus fine pour la finition. Sur des murs très abîmés ou après de nombreuses saignées électriques, une troisième passe locale peut être utile. L’essentiel est de travailler en couches fines (1 à 2 mm), en respectant les temps de séchage et en ponçant légèrement entre chaque étape.
Faut-il couper le courant pour enduire autour des prises et interrupteurs ?
Oui, il est fortement recommandé de couper le disjoncteur du circuit concerné avant d’enduire autour des prises, interrupteurs et sorties de câbles. Même si vous ne touchez pas directement aux conducteurs, le risque d’accident existe en cas de contact involontaire avec un élément sous tension. Profitez-en pour protéger les mécanismes avec du ruban adhésif, afin d’éviter toute pénétration d’enduit dans les boîtes.
Comment éviter les fissures dans l’enduit après rebouchage d’une saignée électrique ?
Pour limiter les fissures, il faut reboucher la saignée en plusieurs passes fines plutôt qu’en une seule couche épaisse. Utilisez un enduit de rebouchage adapté, laissez bien sécher entre chaque couche, puis terminez par un enduit de lissage sur une zone plus large que la saignée. Respecter les temps de séchage et éviter les variations brutales de température dans la pièce aide aussi à stabiliser l’enduit.
Peut-on poser directement un papier peint sur un enduit non poncé ?
C’est fortement déconseillé. Un enduit non poncé présente souvent de petites aspérités et bavures qui se verront à travers le papier peint, surtout avec des teintes claires ou des motifs réguliers. Un ponçage au grain fin, suivi d’un dépoussiérage minutieux, garantit une meilleure adhérence de la colle et un rendu visuel net, sans bosses ni creux sous le revêtement.



